6 de octubre de 2019
Hugo Passarello Luna
In 2017, 26% of homicides in Venezuela were caused by the
country´s security forces, among them the FAES, the police special tactics forces.
President Nicolás Maduro created FAES in 2017, since then they were repeatedly
accused of human rights violations including extrajudicial executions,
especially in slums.
Almost the totality of the victims, 98%, are young men from the
slums, on average 26 years old. Over 70% of them did not have any criminal
records. Some of the victims had only participated in antigovernment protests.
FAES were accused to be involved in several extrajudicial executions since January 2019, when the economic and political crisis deepened.
You can find the complete series in the following link: http://hanslucas.com/hpassarello/photo/27100
Source: Amnesty International, PROVEA and Keymer Ávila.
En 2017, 26% des homicides au
Venezuela ont été causés par les forces de sécurité du pays, dont les FAES, les
forces tactiques spéciales de la police. Le président Nicolás Maduro a créé la
FAES en 2017, depuis ils ont été accusés à plusieurs reprises de violations des
droits de l’homme, y compris d’exécutions extrajudiciaires, notamment dans des
bidonvilles.
La quasi-totalité des victimes,
98%, sont des jeunes hommes des bidonvilles, âgés en moyenne de 26 ans. Plus de
70 % d’entre eux n’avaient pas de casier judiciaire. Certaines des victimes
n’avaient participé qu’à des manifestations antigouvernementales.
Les FAES ont été accusées d’être impliquées dans plusieurs exécutions extrajudiciaires depuis janvier 2019, lorsque la crise économique et politique s’est aggravée.
Vous pouvez trouver la série sur le site Hans Lucas: http://hanslucas.com/hpassarello/photo/27100
Source : Amnesty International, PROVEA et Keymer Ávila.
“His skin was burnt. They tortured him,” says Elizabeth Pulido holding a photo of her son José Daniel Bruzual Pulido, 27, executed on August 2017 by FAES, the Venezuelan police special tactics forces. Caracas, Venezuela. May 17th, 2019.
« Sa peau était brûlée. Ils l’ont torturé », dit Elizabeth Pulido qui tient une photo de son fils José Daniel Bruzual Pulido, 27 ans, exécuté en août 2017 par la FAES, les forces tactiques spéciales de la police vénézuélienne. Caracas, Venezuela. 17 mai 2019.
“Grandma, they killed the houses,” Elizabeth Pulido was told by her grandson, 5, who saw how the police shot everywhere to simulate a shooting after killing her son José Daniel Bruzual Pulido, 27, executed on August 2017 by FAES, the Venezuelan police special tactics forces. Caracas, Venezuela. May 17th, 2019.
« Grand-mère, ils ont tué les maisons, » a dit à Elizabeth Pulido son petit-fils, 5 ans, qui a vu comment la police a tiré partout dans la maison pour simuler une fusillade après avoir assassinée son fils José Daniel Bruzual Pulido, 27 ans, exécuté en août 2017 par la FAES, les forces tactiques spéciales de la police vénézuélienne. Caracas, Venezuela. 17 mai 2019.
Elizabeth Pulido cleans the unfinished grave, for lack of resources, of her son, José Daniel Bruzual Pulido, 27, executed on August 2017 by FAES, the Venezuelan police special tactics forces. Pulido has in the same cemetery, Cementerio del Este, the grave of her other son, and two other family male members, all victims of violence (not police). Caracas, Venezuela. May 19th, 2019.
Elizabeth Pulido nettoie la tombe inachevée, faute de ressources, de son fils, José Daniel Bruzual Pulido, 27 ans, exécuté en août 2017 par FAES, les forces tactiques spéciales de la police vénézuélienne. Pulido a dans le même cimetière, Cementerio del Este, la tombe de son autre fils, et deux autres membres masculine de la famille, tous victimes de violence (pas policière). Caracas, Venezuela. 19 mai 2019.
Venezuelan-Colombian Carmen Arroyo lost her only son Cristian Charris, 25, executed by the FAES, the Venezuelan police special tactics forces, the day of his birthday on May 24th 2018. Caracas, Venezuela. May 17th, 2019.
Carmen Arroyo, Vénézuélienne-Colombienne, a perdu son fils unique Cristian Charris, 25 ans, exécuté par la FAES, les forces tactiques spéciales de la police vénézuélienne, le jour de son anniversaire le 24 mai 2018. Caracas, Venezuela. 17 mai 2019.
Venezuelan-Colombian Carmen Arroyo waits at the Public Prosecutor’s Office to get some information about the investigation of her son Cristian murdered by the FAES, the Venezuelan police special tactics forces, the day of his birthday on May 24th 2018. Waiting and being moved around public offices are the main activities to which relatives of victims of police violence are condemned. Caracas, Venezuela. May 17th, 2019.
Carmen Arroyo, une Vénézuélienne d’origine colombienne, attend au Parquet pour obtenir des informations sur l’enquête concernant son fils Cristian assassiné par la FAES, les forces tactiques spéciales de la police vénézuélienne, le jour de son anniversaire le 24 mai 2018. L’attente et les déplacements dans les bureaux publics sont les principales activités auxquelles les proches des victimes de violences policières sont condamnés. Caracas, Venezuela. 17 mai 2019.
A display of haircuts in the hairdressing salon where Cristian Charris, 25, used to work before being executed by the FAES, the Venezuelan police special tactics forces, the day of his birthday. Caracas, Venezuela. May 18th, 2019.
Une exposition de coupes de cheveux dans le salon de coiffure où Cristian Charris, 25 ans, travaillait avant d’être exécuté par les FAES, les forces tactiques spéciales de la police vénézuélienne, le jour de son anniversaire. Caracas, Venezuela. 18 mai 2019.
Manuel Solar and his father Olegario, cousin and uncle of Cristian Charris, in the basketball field in La Dorita slum where they used to play together before Cristian was executed by the FAES, the Venezuelan police special tactics forces, the day of his birthday. Caracas, Venezuela. May 18th, 2019.
Manuel Solar et son père Olegario, cousin et oncle de Cristian Charris, sur le terrain de basket-ball du bidonville de La Dorita, où ils jouaient ensemble avant que Cristian ne soit exécuté par la FAES, la police vénézuélienne, le jour de son anniversaire. Caracas, Venezuela. 18 mai 2019.
An open dumping field in La Dorita slum in Caracas where Cristian Charris, 25, was executed by the FAES, the Venezuelan police special tactics forces, the day of his birthday. Caracas, Venezuela. May 18th, 2019.
Un champ de décharge à ciel ouvert dans le bidonville de La Dorita à Caracas où Cristian Charris, 25 ans, a été exécuté par la FAES, les forces tactiques spéciales de la police vénézuélienne, le jour de son anniversaire. Caracas, Venezuela. 18 mai 2019.
Carmen Arroyo is finishing her high school studies so she can join Law School, become a lawyer and work on the case of her only son, Cristian Charris, 25, executed by the FAES, the Venezuelan police special tactics forces. Caracas, Venezuela. May 18th, 2019.
Carmen Arroyo termine ses études secondaires pour pouvoir entrer à la faculté de droit, devenir avocate et travailler sur le cas de son fils unique, Cristian Charris, 25 ans, exécuté par les FAES, les forces tactiques spéciales de la police vénézuélienne. Caracas, Venezuela. 18 mai 2019.
People go out to look for drinking water in La Dorita slum in the outskirts of Caracas, which had no access to running water for years. Caracas, Venezuela. May 18th, 2019.
Les gens vont chercher de l’eau potable dans le bidonville de La Dorita, dans la banlieue de Caracas, qui n’a pas eu accès à l’eau courante depuis des années. Caracas, Venezuela. 18 mai 2019.
“From my house I heard him scream. Then there were shots. They dragged his body over here,” says Deinubis Hernández the girlfriend of Cristian Charris, 25, standing in the ravine where his boyfriend´s body was dragged down to a police truck after he was executed by the FAES, the Venezuelan police special tactics forces, the day of his birthday. Caracas, Venezuela. May 18th, 2019.
“De chez moi, je l’ai entendu crier. Puis il y a eu des coups de feu. Ils ont traîné son corps jusqu’ici “, raconte Deinubis Hernández, la petite amie de Cristian Charris, 25 ans, debout dans le ravin où son corps boyfriend´s a été transporté dans un camion de police après son exécution par les FAES, les forces tactiques spéciales de la police vénézuélienne, le jour de son anniversaire. Caracas, Venezuela. 18 mai 2019.
“I almost never go inside his bedroom”, says Carmen Arroyo pointing a small shrine she made in the bedroom of her only son Cristian Charris, 25, in La Dorita slum, where he was executed by the FAES, the Venezuelan police special tactics forces, the day of his birthday. Caracas, Venezuela. May 18th, 2019.
“Je n’entre presque jamais dans sa chambre “, dit Carmen Arroyo en montrant un petit sanctuaire qu’elle a fabriqué dans la chambre de son fils unique Cristian Charris, 25 ans, dans le bidonville de La Dorita, où il a été exécuté le jour de son anniversaire par les FAES, les forces tactiques spéciales de la police vénézuélienne. Caracas, Venezuela. 18 mai 2019.
“My nephew, who lives in the area saw how the FAES dragged his body. He was still breathing, heavily,”, says Miriam Gamarra, 39, whose only son Luis Alfredo Ariza Gamarra, 21, was executed on May 13th 2019 on an alley of Las Adjuntas slum, by FAES, the Venezuelan police special tactics forces. Caracas, Venezuela. May 21st, 2019.
“Mon neveu, qui vit dans le quartier, a vu comment les FAES ont traîné son corps. Il respirait encore, lourdement, dit Miriam Gamarra, 39 ans, dont le fils unique Luis Alfredo Ariza Gamarra, 21 ans, a été exécuté le 13 mai 2019 dans une ruelle du bidonville de Las Adjuntas, par les forces tactiques spéciales de la police vénézuélienne, la FAES. Caracas, Venezuela. 21 mai 2019.
“At 4:30am they started knocking strongly on the door. It was the FAES,” says Giorgelis Campos, 21, girlfriend of Luis Alfredo Ariza Gamarra, 21, executed that morning of May 13th 2019 on an alley of Las Adjuntas slum, by FAES, the Venezuelan police special tactics forces. Caracas, Venezuela. May 21st, 2019.
“A 4h30 du matin, ils ont commencé à frapper fort à la porte. C’était les FAES”, raconte Giorgelis Campos, 21 ans, petite amie de Luis Alfredo Ariza Gamarra, 21 ans, exécuté ce matin du 13 mai 2019 dans une ruelle du bidonville de Las Adjuntas, par la FAES, la force tactique spéciale de la police vénézuélienne. Caracas, Venezuela. 21 mai 2019.
“I wrote to Juan Guaidó [opposition leader] in Instagram. He needs to do something for the poor. It is not only about political prisoners”, says Miriam Gamarra and added “FAES victims are the poor, not the rich”. Gamarra´s only son Luis Alfredo Ariza Gamarra, 21, was executed on May 13th 2019 on an alley of Las Adjuntas slum, by FAES, the Venezuelan police special tactics forces. Caracas, Venezuela. May 21st, 2019.
“J’ai écrit à Juan Guaidó [leader de l´opposition] sur Instagram. Il doit faire quelque chose pour les pauvres. Il ne s’agit pas seulement des prisonniers politiques”, dit Miriam Gamarra et ajoute “Les victimes de la FAES sont les pauvres, pas les riches”. Gamarra´s fils unique de Luis Alfredo Ariza Gamarra, 21 ans, a été exécuté le 13 mai 2019 dans une ruelle du bidonville de Las Adjuntas, par FAES, les forces tactiques spéciales de la police vénézuélienne. Caracas, Venezuela. 21 mai 2019.
“My husband is scared to talk. I am not afraid,” says Miriam Gamarra, 39, whose only son Luis Alfredo Ariza Gamarra, 21, was executed on May 13th 2019 on an alley of Las Adjuntas slum, by FAES, the Venezuelan police special tactics forces. Caracas, Venezuela. May 21st, 2019.
“Mon mari a peur de parler. Je n’ai pas peur “, dit Miriam Gamarra, 39 ans, dont le fils unique Luis Alfredo Ariza Gamarra, 21 ans, a été exécuté le 13 mai 2019 dans une ruelle du bidonville de Las Adjuntas, par les FAES, les forces tactiques spéciales de la police vénézuélienne. Caracas, Venezuela. 21 mai 2019.
Publicado originalmente en: Hugo Passarello